Pourquoi cette campagne ?

Toutes les femmes, toutes les filles, ont des anecdotes à raconter sur leur parcours de soin, leurs rencontres avec différent.e.s professionnel.le.s de santé… Des anecdotes drôles, parfois un peu absurdes, de bonnes expériences mais aussi beaucoup trop souvent des souvenirs de gêne, de malaise, de violences commises contre elles par les professionnel.le.s rencontré.e.s dans le cadre de soins.

 

La santé est un élément très important, central dans le vie de chacune. A ce titre, il s’agit d’un enjeu majeur qui concerne bien évidemment les professionnel.le.s de santé, mais aussi (et tout autant) les personnes soignées, c’est-à-dire tout le monde !

Pendant plusieurs siècles, les médecins se sont réservés les connaissances médicales, les laissant seuls experts de la santé de tout.e.s. Ça n’a pas toujours été le cas, et nous pensons que cela doit changer. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seules, puisque ces dernières années nous avons vu émerger un nouveau mouvement de réappropriation de la santé : les soigné.e.s estiment avoir davantage leur mot à dire dans la manière dont elles et ils sont pris.e.s en charge. Elles et ils revendiquent le droit d’avoir un regard critique sur ce que propose la.le professionnel.le, le droit d’exprimer leur refus et que celui-ci soit respecté le cas échéant. Nous pensons qu’il est important que la santé soit une question discutée par l’ensemble de la société et non pas seulement entre professionnel.le.s initié.e.s. Que que nous soyons praticien.ne.s ou soigné.e.s (ou les deux), nous sommes tout.e.s concerné.e.s !

 

Nous constatons des différences préjudiciables à notre santé entre la prise en charge des filles et des femmes et celle des garçons et des hommes. Nous sommes moins prises au sérieux, nos douleurs sont moins bien prises en charge, nous sommes parfois méprisées et jugées sur nos choix de vie. Souvent, ces problématiques ne concernent pas uniquement le domaine médical mais interagissent également avec ce que nous vivons au quotidien comme c’est le cas pour les exemples ci-dessus. Les maladies que nous développons ainsi que leurs symptômes sont également moins bien connues, ce qui nous contraint à errer en quête d’un diagnostic parfois pendant plusieurs années, à être moins bien soignées, à nous automédiquer… bref, à cumuler les risques de sous-diagnostic et de mauvaise prise en charge quand nous sommes malades.

 

Alors c’est parti : Faisons émerger ensemble des soins féministes pour les filles et les femmes ! Mettons les intérêts des filles et des femmes au centre de leur prise en charge médicale !

 

  • Quelle prise en compte des spécificités des filles et des femmes en termes de santé ?
  • Quelles politiques de lutte contre les agresseurs parmi les professionnels de santé ?
  • Quels soins des psychotraumatismes causés par les violences masculines ?
  • Quelle formation pour les professionnel.le.s de santé ?
  • Quelle place pour les filles et les femmes dans la recherche médicale ?

 

Osez le féminisme ! a réalisé une enquête sur la prise en charge médicale des filles et des femmes, du point de vue des soignées ainsi que des soignant.e.s. Pour accéder aux résultats : cliquer ici.

 

Vous voulez nous rejoindre ? Ecrivez-nous à santedesfemmes@osezlefeminisme.fr !

 

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